La république de Guinée, dans son histoire depuis 1958 est considéré comme l’un des pays les plus démocratique de l’Afrique de l’Ouest à travers ces exploits lors du référendum du 28 septembre 1958 et de son combat libéraliste, auprès de ses pays frères (Guinée-Bissau, Angola,…), malgré ces acquis historiques, le pouvoir de Conakry dans sa démarche anti-démocratique enfreint à ces principes tant élémentaires de la démocratie en Guinée.

Même la constitution du 22 mars qu’on vient d’élaborer reconnaît dans son titre 2, art 5 <<les droits de la personne humaine sont inaliénables et inviolables>> ;

Dans son article 9 alinéa 2 << nul ne peut faire l’objet de discrimination du fait de son ethnie,… conviction philosophique et politique >> . Principalement et surtout dans son art 15 << Toute personne a le droit de circuler librement, quitter librement le territoire où y revenir et de choisir sa résidence sur le territoire de la république >> et dans l’art 17 alinéa 2 << Toute personne a le droit de manifestation et de cortège >>.

Mais malheureusement, en ces moments nous assistons à un acharnement du pouvoir central contre les opposants,  et cela s’explique par une série d’événement dont entre autres :

  1. Le refus de meeting du PADES au stade Kabinet Kouyaté au profit de celui du RPG .
  2. Le blocus du cortège de Cellou Dallein Diallo à l’entrée de Kankan .
  3. La confiscation du passeport de Mr Sidiya Touré à l’aéroport de gbessia dans le cadre de son rendez-vous médical en Côte-D’ivoire .
  4. L’attaque du domicile privé de Sidya Touré .
  5. Le refus de meeting de Cellou au palais du peuple, le jour de sa sécurité à Conakry .
  6. Le blocus du cortège de DOK à la rentrée par le CMIS de la place .
  7. L’arrestation de l’assistant direct du président Dr Ousmane KABA et de certains membres du parti PADES à SIGUIRI.

     Par ailleurs, ces agissements du pouvoir central à l’encontre des citoyens guinéens ne favorisent pas le progrès économique et social de notre pays la Guinée,  ils isolent le pays de toutes les relations avec l’extérieur et découragent les investisseurs. Les élections présidentielles doivent contribuer à l’instauration d’un gouvernement légitime et responsable capable d’emmener le pays vers un développement harmonieux. Ensuite, il faut reconnaître qu’interdir un territoire à un citoyen est une violation flagrante des principes démocratiques. C’est ce que ce pouvoir est en train de promouvoir depuis le début de cette campagne pour ces élections présidentielles.

 Convaincu de perdre ces élections prochaines dans les urnes,  ce pouvoir d’Alpha Condé veut à tout prix l’emporter par la force , chose qui s’explique par toutes ces violation des libertés fondamentales.

      En fin, le PADES appelle ses militants et sympathisants à la sérénité,  la mobilisation pour mettre fin à cette discrimination de ce pouvoir moribond.

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